ABSYNTHIUM 1888
MADRID
CATEGORIE
JAZZ
CONTACT
CHRISTINE JAMMET
TOURNÉES
LES MUSICIENS
Guillem Ferrer (à gauche)
Diplômé du Conservatoire Supérieur de Jazz de Navarre, il est un habitué de la scène jazz madrilène. Il a partagé la scène avec des musiciens de la stature de Bob Sands, Antonio Serrano, Moisés Sánchez, Chefa Alonso… et a mené ses propres projets comme Ordena tu Quartet, 400 Golpes, Jazz on Five ou Masamadre. Il a joué dans des festivals de jazz à Madrid, Tanger, Cracovie, Logrogne, Estalla, Pampelune, Ciudad Lineal…
Son souci d’enseigner et de partager la musique le conduit à créer en 2005 l’émission pédagogique “Jazz en la escuela”, active depuis plus de dix ans, et l’émission de radio de musique de rue « Las noche bárbaras », commanditaire également du festival homonyme qui se déroule au Círculo de Bellas Artes à Madrid depuis 2010.
Il est professeur depuis 2009 au Molino de Santa Isabel, où il enseigne l’improvisation, l’harmonie, le combo, l’instrument et le Big Band.
Cy Williams (à droite)
Au cours de ses nombreuses années d’activité en tant que guitariste professionnel, Cy Williams a couvert une multitude de styles. D’une formation autodidacte en blues et jazz, il poursuit des études de guitare classique et obtient son diplôme au Conservatoire Supérieur de Madrid. En tant que musicien de jazz, il s’est produit dans toutes sortes de formations dans de nombreux clubs et festivals à travers l’Espagne ainsi qu’au Portugal, en France et en Allemagne, tandis que son activité de guitariste classique l’a amené à donner des concerts à Londres et aux États-Unis. En plus de disposer d’un large catalogue de ses propres compositions, il est un membre actif de la scène musicale improvisée à Madrid, a enseigné dans de nombreux centres et il est collaborateur habituel de magazines spécialisés dans la guitare.
Qui sont-ils ?
Absynthium est un duo musical composé d’une guitare et d’un saxophone qui axe son répertoire sur la musique impressionniste du début du 20e siècle. Des auteurs tels que Debussy, Satie, Ravel ou Falla, font l’objet d’une réinterprétation à la fois authentique et originale utilisant le jazz et l’improvisation comme véhicule pour faire voyager certaines de leurs œuvres les plus emblématiques. « Jazz de fin de siècle », en plus d’un concert, est un spectacle pédagogique où, à travers un langage ludique et usant d’humour et d’une mise en scène soignée, nous apprendrons les circonstances historiques et personnelles vécues par les artistes et musiciens de cette période historique appelée la Belle Époque.
I .ÉLABORATION
Défendant les propos du maître Duke Ellington pour lesquels il proclamait qu’il n’existe que deux types de musique, la bonne et la mauvaise, Absynthium tente de mettre fin à ce qui semble être un désaccord presque congénital – donc historique – entre le Jazz et la Musique Classique. Rares sont les précédents qui tentent de contourner ce gouffre mystérieux, et quand il y a en, presque tous se cantonnent à un Jean-sébastien Bach éculé.
Le jazz, de John Coltrane à Brad Mehldau, de Broadway aux Beatles, du Blues au Rap, a toujours utilisé le répertoire populaire comme point de départ – et point de rencontre – sur lequel développer son insatiable désir d’innovation. Il se trouve que, s’il a considéré la musique classique comme une source d’inspiration technique et harmonique, à peine a-t-il eu cette attention pour le répertoire qu’elle offre.
Absynthium dépoussiére certaines des compositions les plus belles et les plus inspirantes d’un répertoire qui surprend encore aujourd’hui par son caractère novateur et moderne, mais surtout splendide, l’impressionnisme français du début du XXe siècle.
II. COMPOSITION
Durant l’ère de la Belle Époque (1890 – 1914, env.) la France va vivre l’un des moments les plus doux de son histoire.
La guerre vient de se terminer et pour la première fois de son histoire, les Français vont pouvoir jouir de la paix. Sur le plan économique, c’est un moment de grande prospérité puisque les colonies d’outre-mer offrent une source inépuisable de ressources matérielles et humaines.
De plus, le développement scientifique et le progrès technologique offrent aux Français, et plus particulièrement aux Parisiens, de nouvelles commodités telles que le métro, l’ascenseur, le téléphone, le gramophone ou encore le cinéma.
La haute société parisienne jouit d’une vie de loisirs jamais connue auparavant. Réunions entre amis dans les cafés, danses de salon et vie nocturne dans les cabarets branchés composent la journée « exigeante » d’un bon Parisien.
III. MACÉRATION
Dans les combles froids de Montmartre et avec l’absinthe comme principal combustible pour réchauffer l’âme créative, d’innombrables musiciens et artistes mijotent les fondements des courants artistiques les plus importants du tournant du siècle : l’impressionnisme, l’atonalisme, le le dadaïsme, le cubisme, le nationalisme, le surréalisme. …
Absynthium concentre son répertoire sur certaines des pièces les plus emblématiques des principaux compositeurs de ce moment historique unique ainsi que sur leurs prédécesseurs les plus influents.